Le dictât éducationnel
C'est en écoutant un extrait audio sur les réseaux que m'est venue l'envie d'écrire ce blog.
Et c'est en en discutant avec ma consœeur Léa Daull que j'ai pu mettre mes idées en ordre pour vous le proposer.
Voici donc le fruit de ma réflexion éclairée par cet échange.
L’algorithme de mes réseaux sociaux est très tourné vers les contenus de santé, bien-être (et d'humour aussi) . Et récemment, il m'a été proposer un "reel" à propos de la bonne manière de féliciter un enfant. Dans le but "bienveillant" de permettre à l'enfant de réaliser que la réussite n'est pas un coup de chance, ni un acquis.
L'auteur nous racontais que si un enfant parvient à quelque chose, il ne faut pas lui dire "bravo, tu es intelligent.e" ou"T'es trop fort.e" au risque qu'en cas d'échec futur il/elle s'imagine que c'est parce qu'il/elle est bête, ou trop nul.le.
Non. En cas de victoire, de bonne note ou autre expérience menée à bien, il faudrait féliciter l'enfant pour ses efforts, pour son travail, pour sa ténacité.... afin de construire sa confiance en lui, en ses capacité.
Ce qui, à mon sens, revient au même au final si on pousse un peu la réflexion, mais là n'est pas le sujet de mon article aujourd'hui.
Commencer par se foutre la paix
En effet, comme le soulignait à juste titre Léa, elle même maman attentive, ce n'est déjà pas systématiquement tous les parents qui valorisent leurs enfants, alors on peut aussi commencer par les valoriser eux, ces parents ou figures d'autorité (je ne suis "que" tante, mais je suis intéressée dans l'épanouissement de mes filleul.les, nièces et neveux).
Et puis, eux, ces adultes qui élèvent ceux qui le seront demain, comment sont-ils devenus si prévenants avec leurs petits ?
Leur a-t-on dit, à eux, ces choses là ? je n'en suis pas sûre, pas à tous les coups.
C'est là tout mon propos.
Se réinventer à tout âge
Je me rappelle d'une phrase entendue en formation de sophrologie ludique à propos de la responsabilité individuelle, que chacun de nous peut s'approprier et dont les thermes sont :
"Parents, merci pour tout ce que vous avez pu me donner, le reste je m'en charge"
Mon propos tient dans l'idée qu'au lieu jeter l'opprobre sur des parents investis, il serait salutaire de les encourager à nourrir en eux ce qu'ils ont déjà, et aussi ce qui leur a manqué dans leur enfance.
Car oui, on peut toujours combler nos besoins à tout âge. Il n'est jamais trop tard pour apprendre à être un bon ami et un bon parent pour soi-même, pour faire la paix avec son passé, pour construire, rétablir ou simplement renforcer son estime de soi, sa confiance en soi et son amour propre. Jamais trop tard pour réécrire son histoire à la faveur d'un nouveau regard sur soi; Jamais trop tard pour devenir qui l'on est.
Je suis assez convaincue que l'éducation se fait plus dans l'exemple que dans les mots. Et j'aimerais faire passer le message aux adultes qui éduquent qu'ils restent des enfants qui ont grandi : eux aussi ont besoin d'amour, d'encouragement et de bienveillance et qu'ils peuvent se l'offrir eux-même, l'accepter d'autrui, en demander aussi.
La confiance en soi, c'est pas une recette. Chaque individu en est capable, mais selon ses propres schémas. Quand certains seront "naît avec", pour d'autres ce sera un quête, les uns la sentiront comme un déclic, pour les autres elle pourra être vacillante, instable. La découvert de la confiance en soi n'a pas de limite d'âge, pas de condition physique ou de genre, ni de quelconque prérequis. Elle peut s'acquérir avec l'expérience, avec le soutien de quelqu'un, avec un changement important (devenir parent, changer de pays, recevoir un promotion professionnelle...)
Oser
Oser écouter ce qui se loge en soi. Oser se tromper. Oser décoller les étiquettes que l'on s'est collé, ou qu'on a laisser les autres nous coller. Oser faire autrement. Oser essayer, juste pour voir. Oser s'aimer.
Si vous ne pensez pas pouvoir le faire seul.e ou que vous avez envie d'être accompagner sur ce chemin, contactez moi.
Ci dessous un conte de Lila Khaled
IL était une fois, une île ou tous les différents sentiments vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l’Amour y compris.
Un jour on annonça aux sentiments que l’île allait couler.
Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent. Seul l’Amour resta.
L’Amour voulait rester jusqu’au dernier moment. Quand l’ile fut sur le point de sombrer, l’Amour décida d’appeler à l’aide.
La Richesse passait à côté de l’Amour dans un luxueux bateau.
L’Amour lui dit, “Richesse, peux-tu m’emmener?
”“Non car il y a beaucoup d’argent et d’or sur mon bateau. Je n’ai pas de place pour toi.”
L’Amour décida alors de demander à l’Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau, “Orgueil, aide-moi je t’en prie !”
“Je ne puis t’aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau.”
La Tristesse étant à côté, l’Amour lui demanda, “Tristesse, laisse-moi venir avec toi.”
“Oh… Amour, je suis tellement triste que j’ai besoin d’être seule !”
Le Bonheur passa aussi à coté de l’Amour, mais il était si heureux qu’il n’entendît même pas l’Amour l’appeler !
Soudain, une voix dit, “Viens Amour, je te prends avec moi. »
C’était un vieillard qui venait de parler.
L’Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu’il en oublia de demander son nom au vieillard. Lorsqu’ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s’en alla.
L’Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir “Qui m’a aidé ?”
“C’était le Temps” répondit le Savoir.
“Mais pourquoi le Temps m’a t-il aidé ?” se demanda l’Amour.
Le Savoir, sourit plein de sagesse, et répondit : “C’est parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la Vie.”
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