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Arrêter de se comparer avec la sophrologie.

Je me souviens d'un de mes directeurs, quand je travaillais en restauration, que j'ai à plusieurs reprises entendu dire

"Quand je me regarde, je me désole ; Quand je me compare, je me console !"

C'était un personnage exigeant avec lui même qui ne trouvait ne satisfactions à ses résultats qu'en se comparant à d'autres et en s'apercevant qu'il faisait partie du haut du classement.

Pour lui, la comparaison était un moteur, pas une source de mésestime.


Dans ce contexte, dans la mesure où la comparaison reste saine, bien sûr que tout va bien.

Ne changez rien ! Parce que dans ce cas, ce qui s'exprime c'est une forme de confiance en soi mêlée à un esprit compétitif.


Mais si vous êtes comme certaines personnes que je reçois en séance, la comparaison relate plutôt un manque de définition de Soi, un manque d'assurance en ses capacités.


Je pense à la jeune A. qui admire son grand frère et qui s'épuise à contrôler ses faits et gestes pour ne pas paraître trop nulle à côté de lui. Pensées négatives qu'elle lui prête sans aucune corroboration.


Je repense aussi à C. qui ne voyait dans le miroir que ce qu'il fallait changer, ce qui n'était pas assez ou ce qui était trop, comparé à la fille populaire de son collège.


Et cette jeune maman qui se comparait à son mari dans l'éducation des enfants.


Changer de point de vue.

En effet, imaginez que les personnes dont je vous parle plus haut changent de point de vue.

Imaginez qu'en portant un autre regard sur elles, et prennent de la distance avec ce qui les complexe : le sentiment d'infériorité qui les discrédite.


Et se sentir inférieur, c'est bel et bien se comparer, se positionner en dessous de quelqu'un.

Se sentir inférieur, c'est un sentiment perpétuel de honte, c'est dealer avec le dénigrement, la dévalorisation de sa personne, de son travail ou de ses résultats. C'est handicapant au quotidien.


Mais revenons à l'idée du point de vue.

Faire un pas de côté pour changer la perception de ce que l'on avait précédemment sous les yeux.

Si je me trouve devant un poteau qui m'empêche de voir l'œuvre d'art accrochée derrière, je peux me décaler pour profiter de la vue.


De la même façon, en changeant de point de vue sur soi, on change de point de vue sur le monde.

Imaginons qu'un matin vous vous trouvez devant votre dressing avec l'incapacité de savoir ce que vous allez mettre pour la journée. Qu'est-ce que vous vous dites :

  • Je n'ai rien à me mettre, c'est la cata, je me sens nul.le, rien ne me va en fait, et autres joyeuseries...

    ou

  • Ok, je suis créative/créatif, je vais mettre superposer deux trois trucs, prévoir des baskets dans mon sac, et jouer avec les accessoires ou encore, Allez, pas de panique un jean, un t-shirt et des baskets, ça passe partout... par exemple.


Le style de réponse dépendra de la façon dont vous avez l'habitude de vous juger.

Et en fonction de la réponse, vous sortirez de chez vous avec une attitude tout à fait différente.



prendre de la hauteur
Prendre de la hauteur


Comment changer de point de vue ?

Sans surprise, la réponse est avec la sophro !

Parce que la sophro s'appuie sur la mécanique du corps en renforçant les structures profondes de l'être, elle propose d'abord une nouvelle perception de soi au travers de l'écoute de ses sensations.

Ainsi, en redéfinissant sa façon d'habiter son corps, en découvrant qu'on peut faire équipe avec lui, notre perception de Soi s'améliore.


Ensuite, comme il est aussi question d'émotion et de mental avec cette méthode, l'histoire qu'on se raconte sur soi se modifie peu à peu pour devenir plus neutre, puis positive.


Et depuis ce nouveau point de vue sur soi, ce qui complexait jusque là à cause d'une considération personnelle négative, s'éloigne, prend de moins en moins de place sur le champ de votre conscience.


Si besoin, la sophrothérapie est un nouvel outil que je peux vous proposer. La sophrothérapie utilise les outils de la sophrologie enrichis par la compréhension des troubles psychiques, du cerveau, des mécanismes de pensées et de l'expérience personnelle pour un suivi approfondi en cas de troubles psychiques.



Le saviez-vous ?
2 respirations sophrologiques pour prendre du recul.

Certaines respirations permettent de stimuler le nerf vague, comme la respiration des narines alternées ou la respiration à 4 temps. Stimulé, le nerf vague apaise alors notre système nerveux et, de fait, calme le flux de pensées. Ainsi, l'esprit plus clair, la prise de recul est possible et les phénomènes désagréables liés à la comparaison s'amenuisent.


Les narines alternées

Asseyez-vous confortablement et posez l'un de vos index sur l'espace entre les sourcils.

Le pouce vien fermer la narine qui lui fait face, et avec la narine libre, vous expirez, puis inspirez.

Puis, le pouce libère la narine obstruée précédemment, le majeur ferme la narine activée et vous expirez et inspirez de l'autre côté. De sorte, qu'en poursuivant cette alternance, l'air entre d'une narine et ressort par l'autre, pendant quelques minutes.


La respiration à 4 temps

Installez-vous confortablement. Assis, debout ou allongée, comme vous voulez mais sans croiser les bras ou les jambes.

Commencez par expirer. Puis inspirer sur 4 temps, retenez votre souffle sur 4 temps, expirez sur 4 temps et restez poumons vides sur 4 autres temps. Et recommencez quelques fois encore.

Si les 4 temps ne vous conviennent pas, adaptez. Plus court, plus long, des temps pas tout à fait égaux entre eux.... Soyez à l'écoute de vous-même et faites comme c'est bon pour vous. Peut-être qu'à force de vous entraîner, vous trouverez les 4 temps confortables.


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