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Photo du rédacteurVirginie Franceschi

Concentré ! (en un mot oui)

Jouons un peu : si je vous dit concentration, quelles idées, quels mots y associez-vous ?

Si ce qui vous vient est en rapport avec un effort difficile à fournir, une constance presque impossible, je m'adresse à vous.


Souvenez-vous les fois où vous avez fait quelque chose de tellement intéressant pour vous. Vous voyez ? Disons que vous adorez passer votre temps à essayer d'attraper les mouches avec des baguettes... Vous pourriez y passer des heures sans les voir s'écouler, pas vrai ! Et tout ce qui se passe autour de vous n'a pas vraiment d'importance, vous n'y prêtez pas attention.

Bon, ça parlera à plus de monde si je prends l'exemple de la lecture pour celles et ceux qui aiment dévorer les pages, non ?


Et bien, que vous chassiez les mouches ou avaliez les pages, vous êtes pleinement concentré.e et ça ne vous demande aucune espèce d'effort !


Je viens de vous prouver que ce concentrer n'est pas forcément une histoire de force mentale, mais peut avoir trait à du plaisir, ce qu'on appelle "le Flow" en psychologie positive : un état de concentration maximale lié à un sentiment d'engagement et de satisfaction total.


Et puis, il y a des activités que nous nous devons de faire sans y trouver un challenge à la hauteur de nos capacités cognitives. Parfois le challenge est trop élevé, parfois trop faible.


Dans le premier cas, il faudra peut-être de l'entrainement à la réalisation de la tâche associé à la concentration, dans le second, la seule concentration peut permettre de procéder rapidement et efficacement.

Mais alors, me direz-vous, quand il faut se concentrer alors qu'on n'est pas passionné.e par le sujet, c'est bien un effort ?

Pas forcément.

La concentration est une des capacités de la conscience qui peut s'expérimenter, se développer et se rendre facilement accessible si on a appris à la "convoquer".


Alors bien évidement, la sophro est un moyen de muscler votre capacité de concentration, mais essayez déjà ces 2 petites astuces :

Le Polichinelle

Avant de vous mettre à l'oeuvre, positionnez-vous debout, pieds nus pourquoi pas, et sautillez sur place, en soulevant seulement les talons ou tous le pied. Les jambes sont toniques, le haut du corps est relâché



. Vous vous secouez comme une poupée de chiffon, le buste, les bras, la nuque, la tête sont relâchés, comme désarticulés.

Faites ça 3 fois pendant quelques secondes, une vingtaine peut-être, en prenant des temps de pause entre chaque répétitions pour observer vos sensations.


La respiration

Installez-vous confortablement, sentez vos pieds sur le sol et les points de contacts de votre corps soutenu par la chaise. Fermez les yeux et suivez, grâce à vos sensations, le trajet de l'air, depuis vos narines jusqu'à vos poumons.

Et puis, peu à peu, laissez votre respiration s'allonger et sentez comme elle devient de plus en plus profonde. Prenez votre temps, plusieurs minutes. Votre ventre gonfle à l'inspire et dégonfle à l'expire.

Vivez plusieurs mouvements respiratoires calmes et profonds et observez ce qui se vit en vous.


Vous pouvez utiliser ces 2 outils l'un après l'autre ou n'en choisir qu'un.

Il n'y aucune limite de consommation. Feu à volonté !


J'adorerais lire vos retours d'expérience, et si vous avez des questions, je serai ravie d'y répondre.



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